Avec Lucie-Valentine, Michelle Budria, David Prévost, Olivier R,, Petite Marie...

 


ALERTE A LA BOMBE

Paroles : Lucie-Valentine, Jérôme Pinel, William Larqué

Musique: Lucie-Valentine

 

Bam, dans la rame de tram

Des corps s’enflamment

Des bouts de vie crament

En ce jour infâme

 

Dans la rame de tram

Le cri des quidams

Assourdit le vacarme

Des sirènes, des alarmes

 

Alerte à la bombe

Explosion des repères

La folie sème les tombes

Zone rouge, rouge colère

Bam ! Au soir de ce drame,

Qui a criblé de lames

Le coeur d'hommes et de femmes

Volé en éclat de larmes,

 

Une jeune fille slamme

La triste trame

D’une voix froide et calme

À vous tordre l’âme

 

Je sors du lit.
J'enfile un pull.

Mon aspirine

Finit ses bulles

 

Hier soir j'ai ri

Hier soir j'ai bu

Hier soir j'ai ri

Dans toutes les rues.

 

A la radio

J’entends des cris

C'est quoi le topo

Ca parle vite

 

J'ai pas compris.

Y a-t-il dans les rues

Comme à Paris

Des fous qui tuent ?

 

C'est sur ma ligne

J'habite au terminus

Dans ma cuisine

L’air diminue

Sous ma poitrine

Tout remue

J'ai mal au bide

les textos ne passent plus.

 

 

 

 

Par un matin terrible

Où mes rêves s'emmêlent

Dans un monde en dérive

J'ai 20 ans à Bruxelles

 

Dites-moi que la vie est belle

Qu'on n’a pas fini de rire,

de se rouler des pelles,

Qu’est-ce qui nous arrive ?

Alerte à la bombe

Explosion des repères

La folie sème les tombes

Zone rouge, sans frontières

 

Alerte à la bombe

Explosion des repères

La folie sème les tombes

Zone rouge, rouge amer

 

On me l'aurait dit

Je l'aurais pas cru.

Pas jusqu'ici.

Pas dans nos rues.

 

Y'a plus de cris,

Ni d’sirènes qui hurlent

Bientôt minuit

 

Bruxelles s'est tue

 

 

 

 Vidéo

 

 Tous droits réservés.



MON NECESSAIRE

Paroles : William Larqué & Michelle Budria

 Musique : Michelle Budria / Arrangements Nicolas Vielle

 

Tous ces gestes d’amitié…

Comment pouvais-je y songer ?

Des yeux qui me comprennent

Des mains qui se tendent vers moi

Tant de mots qui me soutiennent

Qui m’apaisent bien des fois

 

Et surprise par tant d’amour

J’ai sur le cœur un sourire

Qui m’appelle nuit et jour

Sans parler pour ne rien dire

 

Ce sont des bulles d’air, des bulles d’amour

Mon nécessaire, ma trousse de secours

Je suis là tranquille

Plus forte que fragile

 

Ils se font parfois discrets

Ou, bousculent toutes mes idées

M’escortent d’un regard

Tapent du poing sur la table

Me bercent certain soir

Quand le doute est palpable

 

J’ai les pieds ancrés au sol

Les yeux baignés d’océan

Dans la main votre boussole

Tout me pousse de l’avant

 

 

Ce sont des bulles d’air, des bulles d’amour

Mon nécessaire, ma trousse de secours

Je suis là tranquille

Plus forte que fragile

 

Et je pourrais à mon tour

Etre un roc, un shamallow

Offrir à ceux qui m’entourent

Ces gestes qui rendent beau

 

Ce s’ront mes bulles d’air, mes bulles d’amour

Leur nécessaire, leur trousse de secours

Ils seront tranquilles

Plus forts que fragiles.

 

 

 

 

VIDÉO      

 Tous droits réservés.



ATMOSPHERE

C1 

Ciel de plomb sur les toits nuit et jour 

Monoxyde, eau chlorée, souffle court

Stress et particules fines… 

Je voudrais changer d’air !

C2 

Routine en jungle urbaine en mode hipster 

Trafic chargé sur rocade extérieure

Fastfood et caféine ; 

Tout défile à l’envers

Dans mon rétroviseur… 

Je pars me mettre au vert !

Ref1

Autour de moi 

Oppressante atmosphère

Tout le poids 

De tout un savoir-taire

Dont je suis à la fois 

La victime et le coupable !

Vu l’ampleur des dégâts 

Complice inavouable !

C3

OGM fardés de glyphosate 

Elevage compulsif et nitrates

Pour nappes phréatiques… 

J’aimerais voir la mer !

C4

Dauphins pris dans des filets dérivants 

Marées d’oiseaux mazoutés recrachant

Des vagues de plastique ; 

Au nord les ours polaires

Font rougir les écrans… 

A-t-on forgé l’enfer ?

Ref2

Où que je sois 

Oppressante atmosphère

Tout le poids 

D’un grand plan suicidaire

Qui cautionne à tout va 

Tout ce qui reste rentable !

Lequel de moi criera 

Au crime inavouable ?

 

Pont

Atmosphérique, spatiale, aquatique 

Radioactive, diffuse, électromagnétique

Lumineuse, thermique, industrielle 

Biologique, sonore, chimique ou visuelle

Tant de pollutions distillées 

Par l’homme dit « civilisé » !

Ref3           

Autour de moi 

Oppressante atmosphère

Tous le poids 

De tout un savoir-taire

Dont je suis à la fois 

La victime et le coupable !

Vu l’ampleur des dégâts 

Complice inavouable !

Ref4

Où que je sois 

Oppressante atmosphère

Tout le poids 

D’un grand plan suicidaires

Qui cautionne à tout va 

Tout ce qui reste rentable !

Lequel de moi sera 

Pour l’autre secourable ?!

 

 

Tous droits réservés.



QU'ON N'AIME OU QU'ON N'AIME PAS

William Larqué/David Prévost 
 
Qu'on aime ou qu’on n’aime pas

C'était quand même pas un… 

Qu'on aime, qu’on n’aime pas 

Son requiem pour un… 

Qu'on aime ou qu’on n’aime pas…

Aux armes et cætera  
 
Son air, sa gitane,

Le cuir mal rasé

L’odeur des bécanes 

Domptées par BB  

 

Tabous, malaises 

Têt’ de chou singulière 

Ne vous déplaise 

Il avait tout pour plaire 
 
Sea, sex and sun

Babylone, Jane B.

La plume est un gun

De poète maudit

 

A vif, à nu

Son âme suppliciée

Pas un alcool ne tue

Les amours délaissées…

 

 

 

Qu'on aime ou qu’on n’aime pas

C'était quand même pas un… 

Qu'on aime, qu’on n’aime pas 

Son requiem pour un… 

Qu'on aime ou qu’on n’aime pas…

Aux armes et cætera  

 
Mister provoc' 

Dans l'collimateur 

Des Paras-choc 

Plantés d’un bras d'honneur ! 

 

Insoumis il redonne

Tout son sens initial 

A cet air qu’à Kingston

Il voulut tropical... 

Qu'on aime ou qu’on n’aime pas

C'était quand même pas un… 

Qu'on aime, qu’on n’aime pas 

Son requiem pour un… 

Qu'on aime ou qu’on n’aime pas…

Aux armes et cætera  

 

Vidéo
Version initiale - Labo2 Astaffort 26 juin 2019

Tous droits réservés.



CLAUDIO

Hommage à Claudio Oliveira, pêcheur sur la Ria d'Aveiro, au Sud de Porto, rencontré en 2015.

Paroles : Olivier R & William Larqué. 

Musique : Romuald Bunel.

 

De ta barque colorée

Tu tires de mon sein

Tes filets, dos courbé

Pour nourrir les tiens

 

De mes brumes matinales

Je te tisse un écrin

Près de l’onde abyssale

De l’océan voisin Oho !

 

Loin de moi tu as goûté

Appâté par le gain

L’acier des chalutiers

Celui dont on revient

 

Sur les ors de ma lagune

Tu ne regrettes rien

Ton abri de fortune

Nos rendez-vous marins Oho !

 

Je suis Ria, Ria d’Aveiro 

Je berce de mes flots

Protège de mes bras

Cet enfant qui n’est pas de moi

Je suis Ria, Ria d’Aveiro

Claudio

 

Mes rives t’ont vu grandir

Seul, face aux vents salins

Partir puis revenir

Comme on suit son destin

 

Le bleu profond de tes yeux

Sait tout de mes confins

Et tu n’es pas de ceux

Qui m’épuisent sans fin Oho !

 

 

 

Je suis Ria, Ria d’Aveiro

Je berce de mes flots

Protège de mes bras

Cet enfant qui n’est pas de moi

Je suis Ria, Ria d’Aveiro

Je berce de mes flots Protège de mes bras

Ce garçon qui prend soin de moi

Je suis Ria, Ria d’Aveiro

Claudio

 

Et fière comme une mère

Plus lourd est ton fardeau

Plus tendre est ma prière

Claudio, mon Claudio !

 

Je suis Ria, Ria d’Aveiro 

Je berce de mes flots

Protège de mes bras

Ce garçon qui vit près de moi

Je suis Ria, Ria d’Aveiro 

Je berce de mes flots

Protège de mes bras

Cet homme qui prend soin de moi

Je suis Ria, Ria d’Aveiro

Claudio

 

 

 

Vidéo
Interprétation d'Olivier R.

Tous droits réservés.



 

JUSTE COMME ÇA !

Paroles : William Larqué & Michelle Budria

Musique : Xanti Legarto & Michelle Budria

Arrangements : Nicolas Vielle & Olivier Quesada Tolosa

 

C’était pourtant un jour comm’ les autres

Les infos ravalées au café noir

La grisaille faisait son porte-à-porte…

Souffle court, coup d’ cafard… Départ pour sept heures moins l’ quart.

 

Je glissais dans l’hiver de mon décor

Au jour des lampadaires, pressant le pas

Sans véritable envie mais sans remords

Juste comme ça !

 

Je n’étais pourtant qu’une parmi d’autres

Dans le métro bondé, le teint blafard

L’habitude semblait faire partie des nôtres…

Corde au cou, coup de barre… Faut bien payer son appart !

 

Quand soudain en travers de mon décor

Un soleil grand ouvert entre deux bras

M’a serrée contre lui comme un trésor

Juste comme ça !

 

C’était pourtant un jour comm’ les autres

Avant qu’un inconnu sur les boulevards

M’étonne et m’offre un  « hug » qui réconforte…

Coup au cœur, coup d’éclat… Disparu tout mon cafard !

 

Depuis je vois plus clair dans mon décor

Un soleil s’est ouvert entre mes bras

Me rendant mon sourire comme un trésor

Juste comme ça !

 

Tous droits réservés.


P’TITE SŒUR

Lucie-Valentine, William Larqué/Lucie-Valentine

Adaptation française de la chanson de Lucie-Valentine « Sister »

P’tite sœur, ne sois pas si triste...
Je t’aime d’un au-delà, où la nuit se mêle au jour

Et même si la douleur existe
Je t’en prie, poursuis ton parcours.

 

P’tite sœur, tu dois te battre
Si ton cœur est lourd, libère tes larmes

Dans tes yeux, rallume la flamme
Regarde le ciel, tu verras… ton étoile

 

P’tite sœur, ça ira
Si tu penses à moi
Souviens-toi

Va, vis, deviens, sois sereine

On peut mener son combat

Malgré sa peine.

 

P’tite sœur, suis le fil de l’eau.

Chemine, légère et libre, n’en fais pas plus qu’il n’en faut

Tu as des racines et des ailes
La vie se lève, souris-lui, elle t’appelle ?

 

P’tite sœur, ça ira
Si tu penses à moi
Souviens-toi

Va, vis, deviens, sois sereine

On peut mener son combat

Malgré sa peine.

 

 

 

Si jamais tu tombes

Ecoute ton coeur qui bat
Il te soufflera en songe

Des mots comme ceux-là

Entends sa voix !

 

Ptite sœur, ça ira
Si tu penses à moi
Souviens-toi 
De l’or coule dans tes veines.

N’aie pas peur, crois en toi

Ça vaut la peine. Ça vaut la peine

 

 

 

Vidéo

Tous droits réservés.



PINK LADY

Paroles & musique : David Prévost/William Larqué
 
Dans mon lit, tôt ou tard

De longues insomnies

De sombres cauchemars

S'affrontent au milieu de mes nuits

 

Ça rumine… dans ma tête 

Pour tromper l’ennemi 

Pour que tout ça s’arrête 

Je me lève à moitié groggy
 

Ces quelques pas auront suffi

A réveiller mon appétit

Elle est juteuse à souhait 

Madame Rose 

Jaune et rouge à croquer 

Madame pose

Langoureuse, aguicheuse

Dans ma corbeille à fruits, Pink Lady !

Langoureuse, aguicheuse

Dans ma corbeille à fruits, Pink Lady !

 

 

Folle envie, tentation

Face au fruit défendu

Attraction, répulsion

Le goût d’un paradis perdu


J'ai la dent, jolie môme

Sans pépin, sans remord

Ta peau contre ma paume

Et je te mords et te remords


Ces parfums troublants ont suffi

 

A réveiller mon appétit


Elle est juteuse à souhait 

Madame Rose 

Jaune et rouge à croquer 

Madame pose

Langoureuse, aguicheuse

Dans ma corbeille à fruits, Pink Lady !

Langoureuse, aguicheuse

Dans ma corbeille à fruits, Pink Lady !

 

 

Tous droits réservés.



JONATHAN

Paroles : Michelle Budria & William Larqué

Musique : Michelle Budria

Arrangements : Olivier Quesada Tolosa & Nicolas Vielle

 

Je n’pourrais plus jamais vivre

Sans tourner les pages de mon livre

Je n’pourrais plus jamais vivre

Prisonnière de mon bateau ivre

 

Je n’pourrais plus jamais rêver

Sans regarder le goéland voler

Je n’pourrais plus jamais rêver

Si je reste sous la pluie à pleurer

 

Va ! par-delà les océans

Prends le vent, les courants ascendants

 

Fouettée par les embruns

Grisée d’iode et de sel

Les yeux mi-clos…au loin

Les vagues hantent le ciel

De rumeurs que je veux oublier

 

Laisse passer l’orage, t’en fais pas

Au-dessus des nuages suit ta voie

Comme, Jonathan nous disait

 

Je n’pourrais plus jamais croire

Sans écrire un peu de mon histoire

Je n’pourrais plus jamais croire

Si Je reste… au pied de ce phare

 

Va ! par-delà les océans

Prends le vent, les courants ascendants

 

 

 

Fouettée par les embruns

Grisée d’iode et de sel

Les yeux mi-clos…au loin

Les vagues hantent le ciel

De rumeurs que je veux oublier

 

Laisse passer l’orage, t’en fais pas

Au-dessus des nuages suit ta voie

Comme, Jonathan nous disait

 

Laisse passer l’orage, t’en fais pas

Au-dessus des nuages suit ta voie

Comme, Jonathan nous disait

 

Chorus

 

Laisse passer l’orage, t’en fais pas

Au-dessus des nuages suit ta voie

Comme, Jonathan nous disait

 

 

Tous droits réservés.



ECLATS DE RIRES

Paroles & musique : David Prévost/William Larqué

 

A la tombée de la nuit

Trois jolies demoiselles

Papotent et rient bien à l’abri

D’une bien sombre ruelle

 

Dans mon long manteau de pluie

Sans ce vieux lampadaire

Je n’aurais rien vu, rien surpris

De leur joie singulière

 

Parfois le bonheur inonde

D’éclats de rires fugaces

Toute la beauté du monde

La moindre de nos impasses

Intense moment de joie

Qui comme un éclair passe

Brillant de mille éclats

Subtil, le présent s'efface

 

 

 

Piaffant comme des chevaux

Sur le pavé noir luisant

L'une d'elles lance un : « Go ! »

Et part en trombe en ruant

 

Criant comme des Furies

Ça pousse, ça rit, ça court

Ça joue du coude... c'est joli

Ça valait le détour

 

Parfois le bonheur inonde

D’éclats de rires fugaces

Toute la beauté du monde

La moindre de nos impasses

Intense moment de joie

Qui comme un éclair passe

Brillant de mille éclats

Subtil, le présent s'efface

 

 

Tous droits réservés.